Faune et flore



Vous faites partie de celles et ceux qui sont près de la nature, n'est-ce pas ? Près des animaux ? 
Là non plus, vous ne serez pas déçu de votre séjour dans nos gîtes à Tasso

La faune

Qu'ils soient amateurs ou éclairés, les ornithologues sont heureux de leurs observations dans notre île car il est indéniable que leur science est ici largement satisfaite ; qu'on en juge : rapaces (y compris, vers la réserve naturelle de Scandola, le gypaète barbu dont l'envergure peut dépasser 2,50 m), balbuzards (aigles pêcheurs), tourterelles de Turquie, pigeons, geais, passereaux, fauvettes sardes, coucous, sittelles (petits oiseaux endémiques à l'"île de Beauté"), huppes, hiboux, "chasseurs d'Afrique", merles, perdreaux...

Sur le littoral, les goélands d'Audouin se partagent le ciel avec les canards, les cormorans huppés, les mouettes...(l'étang de Biguglia, juste au Sud de Bastia, est une halte privilégiée de nombreux oiseaux migrateurs).
Ainsi donc, il y a matière à vivre sans nulle déception ce loisir venu des U.S.A., le "bird-watching" : de jour comme de nuit, il est devenu possible d'observer de loin, sans les déranger, tous ces oiseaux grâce à des appareils photographiques de haute définition et au puissant pouvoir de grossissement.

Mais évoquer le monde animal en Corse, c'est aussi évoquer les insaisissables mouflons, les cerfs et les suidés (sangliers - chaque année, plusieurs milliers d'entre eux sont tués lors de battues mémorables ! -, porcs en "liberté surveillée"
- saviez-vous que la laie refuse obstinément de s'accoupler au cochon mais que la truie ne résiste pas au charme du sanglier ?... )
Deux "petits" conseils : ne donnez pas à manger de trop près à un de ces cochons à moitié sauvages ; malheureusement, quelques touristes, emportés par leur "enthousiasme", ont été sérieusement blessés à la main.
Par ailleurs, ne cherchez pas à séparer les porcelets de leurs mères...

Volailles, lapins, ovins, bovins, caprins et chevaux - même carrément sauvages dans le Niolu
- sont les sujets de nos exploitations fermières.

Mais, en Corse, il y a un animal qui est, peut-être, plus respecté que les autres, c'est l'âne !
Notre sumeru ! Pourquoi en est-il ainsi ?
Parce que, depuis la nuit des temps, il est et reste notre plus fidèle compagnon. Sans lui et son courage, sa vaillance au travail, son abnégation lors des longs et parfois périlleux trajets de l'intérieur, sa fiabilité, sa fidélité, comment auraient fait nos aïeux pour passer d'un village à l'autre, d'une vallée à l'autre, d'une crête à l'autre ?... 
Comment auraient-ils pu s'en priver ? Nuit et jour, sans rechigner, il a exécuté ce qui lui était demandé et n'a jamais failli.

En mémoire de la vie austère de nos prédécesseurs, nous lui sommes reconnaissants ; irremplaçable ami, lui faire le moindre mal relèverait du sacrilège.

Une amusante anecdote est à rapporter : il y a quelques années, un visiteur, quelque peu inquiet, nous a posément et très gentiment questionnés : "Mais, dans vos montagnes, vous devez bien avoir des loups, voire des hyènes ?...". Soyez rasséréné (e), nous n'avons jamais croisé ni les uns ni, encore moins, les autres... 
Une autre des singularités propres à la Corse est l'absence totale de vipères ; pas la moindre ! Seules, des couleuvres - par définition inoffensives -, tant en plaine qu'en montagne, sont parfois visibles au même titre que certaines espèces de lézards ou autres tortues.
Autre animal manquant : le corbeau, vous n'entendrez donc jamais croasser ; pour autant, vous entendrez crailler puisque, fort utiles aussi dans leurs travaux de nettoiement, les corneilles abondent.

La flore

Notre "île parfumée" est, à coup sûr, l'île la plus verdoyante de la mer Méditerranée.

Sa végétation est surtout constituée de forêts denses et d'un inextricable maquis pouvant atteindre six mètres de haut ! Le sanglier y règne en maître... (Parfois, de nuit, il pousse la témérité jusqu'à fréquenter les quartiers résidentiels de la route des Sanguinaires à Ajaccio...).

Ce couvert végétal se décompose en trois niveaux à peu près distincts et, principalement, vous permet de vous promener environné (e) des essences suivantes :

- du littoral à environ 500 m d'altitude : morisia enfouissante*, dianthus des calanche*, calament de Corse*, orchidées sauvages*, crocus corses*, fenouil ou asperges sauvages, menthe poivrée, mûres, cédratiers, agaves d'Amérique, figuiers de Barbarie, aloès, cyprès, eucalyptus (plantés au XIXe siècle pour lutter contre les moustiques et la malaria qui sévissaient sur le littoral), cyclamens, chênes verts, cistes de Montpellier ou à feuilles de sauge ou de Crète, champignons, bruyères arborescentes, myrtes, asphodèles, lentisques, oliviers, arbousiers, chênes-lièges (surtout dans la région de Porto-Vecchio, Porti Vechju), clématites... ;

- de 500 à environ 1.500 m : châtaigniers, pins laricio (droits comme des "i" jusqu'à 40 m de haut !) ou de Corte ou maritimes, cèdres (vers le col de Bavella), hêtres, sapins pectinés, hellébores corses*, thym aux chats, "petits muguets", bouleaux... ;

- Au-delà (le Monte Cinto au Nord-Ouest de Corte culmine à 2.710 m) : aulnes odorants, immortelles des frimas*, épines-vinettes de l'Etna*, ancolies de Bernard, marguerites cotonneuses, violettes corses*, genévriers nains*, nénuphars des lacs de montagne (Nino, Creno, Calacuccia...)... 

* PLANTES OU FLEURS ENDEMIQUES PROTEGEES QU'IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE CUEILLIR !
Comment ne pas être grisé (e), subjugué (e) par un tel foisonnement de fragrances ? Vertige de subtilités olfactives à chaque pas... Bien sûr, vous n'aurez pas la chance d'observer, dans la région de Tasso même, l'intégralité de ces merveilles car quelques unes d'entre elles n'existent que dans certaines "micro régions" de l'île ; cependant, une chose est acquise : ici, dans nos montagnes, le long de nos ruisseaux, auprès de nos cascades, en plein cœur de nos forêts, les heureux promeneurs - que vous allez devenir - vont de bien agréables surprises en francs émerveillements ! Vos yeux et vos poumons doivent se préparer à leur propre félicité...